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jeudi 18 février 2016

Le côté obscur

Bon, il n'y a pas eu d'illustration cette semaine, mais la semaine prochaine, je me rattrape avec un super work in progress, promis ! 

En attendant, voici la question du jeudi de cette semaine. Ça parle de métro, de peur, et de moi. Et comme souvent quand c'est un peu personnel et un peu discutable, j'ai hésité à la poster. Mais je la poste quand même. Et, oui, j'ai fait une de référence à Star Wars, c'est mon côté geek, que voulez-vous. Mais la citation est vachement dans le thème du jour, alors je la mets ici : 

"La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine... mène à la souffrance".

le côté obscur, la peur, la haine


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Voila. Tout ça pour dire qu'une seule et même personne peut tenir des raisonnements objectifs tout en ayant des ressentis très différents, pour peu qu'elle fasse fonctionner des circuits différents. (d'ailleurs, ça m'arrive souvent)  C'est une question d'objectivité, de mise à distance et de "plan large" et je pense que c'est là que ça devient intéressant. La peur est un facteur parmi d'autres, une information d'une fiabilité toute relative, mais qu'on a souvent du mal à ignorer ou du moins "recadrer".

Bien sûr, penser que cesser d'avoir peur résoudrait les choses comme par magie serait totalement idiot, le problème de l'islamisme, de l'islamophobie, et tout ce qui s'y rattache ont des sources bien plus profondes et compliquées qu'un simple problème de manque de confiance. 

Par contre, je reste convaincue que laisser s'épancher sa colère sur des gens à priori innocents est un choix qui risque d'empirer les choses de manière notable. Et comme je vois passer régulièrement des messages à caractère haineux, (et bêtes et mesquins, tant qu'à faire) je me disais que ça serait bien que pour changer, quelqu'un exprime sa peur sans justifier son agressivité. Voila, c'est fait. 

Et pour ce qui est du côté subjectif et inévitable de la peur et du rascisme, je voudrais vous renvoyer à cet article  de Juste Après Dresseuse D'ours (bon, en vrai, ça parle de féminisme) (mais pas que) que j'ai lu y'a des années et qui m'a suffisamment marquée pour que je n'en perde pas la trace aussitôt après. 

Et puis, la prochaine fois je parlerais sans doute des marginaux. Ou de l'optimisme. Ou de surproduction de BD. Ou d'intersectionnalité. Ou de chatons. 

Non, pas de chatons. J'aime pas trop les chatons.

Bon, comme toujours, si vous êtes pas d'accord avec ce que je raconte, ou que ma note vous inspire des choses, ne vous privez pas d'écrire un commentaire. 

Bon jeudi à tous ! 

1 commentaire: