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mercredi 27 avril 2016

Jour 9 : La paisible ville de Takayama

Après une journée de voyage pluvieuse et pleine de rebondissements, nous sommes arrivés dans un superbe ryokan le soir du huitième jour. Le dernier train que nous devions prendre avait été annulé, pour arriver, il a fallu attendre dans la gare après avoir obtenu laborieusement des informations en anglais, puis prendre successivement deux trains locaux bringuebalant sur des voies ferrées flanquées de montagnes  ou s'accrochait la brume et ou coulaient rivières et cascades. 

lundi 25 avril 2016

Jour 7 : Nikko après la pluie


sur le chemin du temple - Nikko, Japon


Après le temps brumeux et mystérieux de la veille, c'est sous un soleil rutilant que nous explorons les temples de Nikko pour notre deuxième jour de visite, nous offrant une toute autre vision de la montagne. Nous commençons notre visite par le Tosho-gu, le temple le plus réputé de la ville, à la fois à cause de sa taille et de sa beauté. A peine arrivés, nous sommes accueillis par une pagode de cinq niveaux...

jeudi 21 avril 2016

Jour 6 : Nikko, des esprits et des bains.

Après une séance de ménage pour rendre l'appartement en état, nous sommes partis pour Nikko, siège du Shogunat pendant 250 ans, prenant la Yamanote, le Shinkansen (qu'est-ce que c'est beau et spacieux comme train ! Les sièges sont ÉNORMES !)

En nous levant plus tôt que d'habitude, nous avons vu la foule effervescente des salariés partant au boulot, nous avons pris le train local pour Nikko. Celui-là est organisé comme les métros de Tokyo, avec les longues banquettes le long des côtés du train et les petites poignées attachées à des barres. Le paysage en revanche, n'a plus grand-chose à voir. Des maisons spacieuses alternent avec une végétation dense, c'est l'occasion pour nous de découvrir le visage plus rural du Japon, voilé par un crachin brumeux qui me rappelle un peu ma Normandie natale. 

Nikko, Japon, un jour brumeux


dimanche 17 avril 2016

Jour 5 : Le Musée Ghibli

Aujourd'hui, c'est une journée tranquille qui s'annonce. Fatigué par les nombreux escaliers de la veille, nous avons fait une grasse matinée, suivie d'une heure d'attente dans un guichet de la gare JR, l'occasion pour moi de dessiner et pour mon barbu de pester contre l'inefficacité de l'administration japonaise. Nous apprenons une fois au guichet que les trains directs pour Nikko ne sont pas couverts par les JR pass, parce que cette ligne utilise aussi le réseau de Toko, compagnie concurrente de Japan Railway. Encore une preuve de la complexité des transports japonais.

Nous prenons ensuite le train en direction de Mitaka pour le musée Ghibli, avec la pointe d'inquiétude habituelle : sommes-nous dans le bon train ?

Nous arrivons sans encombre à Mitaka, ou nous attend un bus décoré aux couleurs du générique de Totoro. Comme il est payant et que le temps est clément, nous choisissons le chemin des écoliers, pour marcher sous les cerisiers (et autres) en fleur. 

une allée bordée de cerisiers - Japon

En chemin, les indications pour arriver au bon endroit ne manquent pas, notamment cette charmante petite pancarte :


Panneau Totoro - Musée Ghibli, Mitaka, Japon


Nous croisons une tortue qui vit sa vie au fil de l'eau, puis nous arrivons au musée. Là, Totoro nous attend à la caisse, mais manque un peu de conversation...
Totoro au Guichet - Musée Ghibli, Mitaka, Japon
Nous passons le long des murs, découvrant un décor qui ne détonnerait pas dans un film de Miyazaki.


vue extérieure du Musée Ghibli - Mitaka, Japon


vue extérieure du Musée Ghibli - Mitaka, Japon


Nousentrons dans le bâtiment, recevons nos tickets, et apprenons (ô rage ! Ô désespoir !) que les photos sont interdites dans les bâtiments. A peine rentrée, j'en ai déjà le cœur brisé : Tout est beau, depuis le hall d'entrée avec une fresque florale dans lesquels de faufilent Kiki, Nausicaä ou encore le chat-bus. Les fenêtres sont ornées de vitraux de Totoro, dont je peux au moins vous montrer un petit aperçu depuis l'extérieur...

Vitraux Mononoké au Musée Ghibli - Mitaka, Japon

Mêmes les lampes sont joliment conçues. Nous descendons un escalier qui mène à la pièce principale, ou nous découvrons une large tour avec horloges et rouages dont on peut enclencher le mécanisme à l'aide d'une manivelle, ce dont ne se privent pas les visiteurs. L'architecture est délicieusement foutraque, avec des passerelles, des balcons, des portes basses où se faufilent les enfants. Nous montons l'escalier étroit caché dans la tour pour arriver au premier étage, et découvrons les lieux. Comme je ne pouvais pas prendre de photos, j'ai pris le temps durant la visite de faire un petit dessin :


croquis du hall au Musée Ghibli - Mitaka, Japon
Derrière cette apparence tarabiscotée, l'organisation des lieux est plutôt simple. Dans la partie gauche de bâtiment, on trouve une exposition sur une œuvre que j'avoue ne pas reconnaître, mais qui implique manifestement la fameuse tour centrale. On y découvre un petit labyrinthe pour enfant, avec des portes de moins d’un mètre de haut (j'y suis allée ; ouais!) et des planches explicatives sous forme de BD couleur, en japonais, bien sûr, auxquelles nous ne comprenons donc pas un mot. Qu'importe, nous regardons les dessins avec bonheur.
Un mètre plus haut se trouve une peluche de Chat-bus géante (exactement celle que je veux m’offrir si je deviens un jour riche et célèbre) dans laquelle des gamins pouvaient crapahuter après un peu d’attente, ainsi qu’un large balcon avec quelques bancs-poisson dont les manivelles faisaient un bruit étrange.

Banc-poisson à manivelle au Musée Ghibli - Mitaka, Japon

vue extérieure du Musée Ghibli - Mitaka, Japon

Delà, je parviens à prendre mon unique photo de l’intérieur du bâtiment, une peluche Chat-bus suspendue transportant une pelletée de noiraudes.

Chat-bus en vol au Musée Ghibli - Mitaka, Japon

Après ça, un escalier en colimaçon entouré d’une tonnelle de verdure mène au toit du bâtiment ou l’on retrouve l’emblématique robot du Château dans le ciel planté au milieu d’un Jardin.
Le robot de Laputa au Musée Ghibli - Mitaka, Japon

Ensuite, de l’autre côté, on trouve sur trois étages deux expositions et la boutique. Au rez-de-chaussée, nous découvrons dans une pièce sombre destiné à expliquer comment marche l’animation à travers de nombreux objets animés, disques, statues tournantes, etc, utilisant l’effet stroboscopique. Près de la sortie, une vitrine contenant un mécanisme tarabiscoté fait défiler la pellicule d’un court-métrage racontant l’histoire de la vie à l’aide de deux petites créatures évoluant à vue d’œil. 
Le dispositif permet de voir le film à la fois sur deux écrans et en regardant défiler la pellicule éclairée par derrière. L’ensemble est très beau à voir, même pour ceux qui connaissent parfaitement le fonctionnement des dessins animés.


Un personnage inconnu au Musée Ghibli - Mitaka, Japon


Lepremier étage contient plusieurs salles d’expositions où nous découvrons dans un joyeux bazar le travail de Miyazaki et compagnie, d’abord à travers les croquis de recherches des différents Ghibli. Nausicaä, Kiki, Princesse Mononoké et les autres tapissent les murs, se mêlant à des plans d’avions, des gravures d’herbiers, des livres, des objets plus ou moins saugrenus. 
Le ton est donné, on entre dans l’antre d’un sorcier capable de manipuler ces ingrédients pour créer des histoires. 
Les différentes étapes se déroulent d’une pièce à l’autre, les story-boards ou nous reconnaissons les plans, des planches de chara-design, des croquis d'animation accompagnés d'annotation, des celluloïds en couleurs accompagnés de leurs images de référence, où sont délimitées et annotées les couleurs à utiliser, parmi un éventail de plusieurs centaines de teintes dont on voit les récipients juste à côté. L'espace est assez petit mais fourmille de détails à tel point qu'il est difficile de tout voir. Pour moi qui adore ce genre d'atmosphère, c'est un vrai bonheur.

Enfin, le deuxième étage contenait la boutique avec plein d'objets comme de juste merveilleusement mignons et coûteux.

En ressortant, nous arrivons à une terrasse ou l'on peut boire et manger, puis repartons par un parc en direction de la station de métro appréciant la vue d'un temple au passage...

Un temple au milieu des arbres - Mitaka, Japon



mercredi 13 avril 2016

Jour 4 : Kamakura, des temples et de la verdure.

Bon, les jours passant, la vérité me saute aux yeux : Jamais je n'aurais le temps de tout raconter. Je suis trop bavarde, je ne peux pas m'empêcher prendre des centaines de photos par jour, et je n'arrive pas à ne pas trop rentrer dans les détails. Alors voilà. Je vais tâcher de raconter les choses qui m'ont le plus marquées, ou le plus plu. Parce qu'il vaut mieux un récit incomplet que pas de récit du tout, n'est-ce pas ? Et que si je continue comme ça, mes articles seront tellement longs que vous n'arriverez jamais au bout ! Vous allez voir que même en tâchant d'abréger, cet article est plutôt long...

Aujourd’hui, nous partons par Kamakura pour la journée, choix que mon barbu a fait à cause de l'importance historique de cette ville : en effet Kamakura a été la capitale du japon entre 1185 et 1333, et contient pas moins de soixante temples bouddhistes et dix-neuf sanctuaires shintoïstes. Inutile de dire que nous n'avons pas tout vu.

Le trajet commence agréablement dans un train ou nous parvenons à nous asseoir au bout de quelques stations, face à deux vieilles dames complices avec qui nous avons une discussion, incompréhensible et néanmoins charmante, le temps de nos en-cas. L’une d’entre elle nous offre un petit gâteau que je partage avec mon barbu après les avoir abondamment remerciées.

Après cet épisode charmant, nous voilà lâchés sur un quai un peu encaissé, entouré d’arbres, sous une pluie fine qui va et vient. A quelques pas à peine se trouve l’entrée du temple Engaku-ji dans lequel nous entrons pour une visite.

lundi 11 avril 2016

Jour 3 : Harajuku & Shinjuku

Pour ce troisième jour, nous commençons notre expédition par Harajuku. Notre espoir de voir la bande bariolée des Lolitas en tout genre qui se donnent souvent rendez-vous sur le pont à proximité de la station est assez vite déçu : c’est le dimanche que nous aurions eu le plus de chance de voir ces rassemblements, et aujourd’hui, nous ne voyons aucune tenue originale.

La déception est de courte durée, puisque nous entrons juste après dans les jardins du Meiji-gu. Après ces centaines d’immeubles qui ont défilés sous mes yeux, me retrouver dans cette large allée flanquée d’arbres immenses à l'aspect sauvage m’apaise immédiatement. 

parc Meiji-gu - Japon

jeudi 7 avril 2016

Jour 2 : Ballade dans Tokyo (Akihabara & Shibuya)

Avec le décalage horaire, c’est assez difficilement que nous émergeons pour notre première journée complète à Tokyo. Il est déjà tard quand nous arrivons à Akihabara pour découvrir le fameux « quartier des otakus ». Nous ne sommes pas déçus, découvrant les magasins de produits dérivés, les arcades, alternant jeux de rythmes et jeux à pinces (oui, vous savez, ce truc pour attraper des peluches ou il est IMPOSSIBLE de gagner). 

gashapons à Akihabara

mardi 5 avril 2016

Jour 1 : Le Japon, voyage et premières impressions.

Alors voila. Avec pas mal de retard comme à mon habitude, je vais tâcher de retracer notre séjour au Japon, en dessins, photos, et anecdotes, jour après jour. Commençons donc par le commencement...

Avec mon barbu, nous sommes partis au Japon. Et pour résumer, le départ a plus ou moins ressemblé à ça (avec une qualité infâme, parce que, bah, j'ai pas de scanner...) :